La Cinémathèque Française met en scène Tim Burton
C'est à Paris, ville magique et merveilleuse, que prend place une exposition du même ton. En effet, la Cinémathèque Française ouvre ses portes à Tim Burton et à son univers jusqu'au 5 août 2012.
Outre les films de l'artiste, qui seront bien évidemment diffusés lors de l'événement, c'est tout un monde qui s'ouvre à nous. Tim Burton se livre de tout son moi créatif et enfantin. Habituellement spectateur d'un fantasme à l'écran, le visiteur prend part à l'esprit vif et insouciant qui est la clé de tant de talent. Ainsi Tim Burton dévoile ses plus jeunes essais, de courts-métrages en dessins, si tôt imprégnés d'une envie d'évasion. Le besoin de gagner cet autre là, cet accès à l'onirique et la conjonction du bien et du mal, du monstre et du magnifique. Les monstres ont par ailleurs une place récurrente dans l'oeuvre du réalisateur. Il existe une fascination pour le domaine du rêve qui en facilite la mise en scène. Mais le bien, le sain, voire le naïf interpellent le spectateur tout autant que le visiteur qui au cours de l'exposition, se retrouve face des personnages invraisemblables, entièrement matérialisés. Ainsi ne soyons pas surpris si nous croisons Edward aux Mains d'Argent au coin de la cinémathèque.
© Stéphane Dabrowski |
Les croquis dévoilés, inspirés d'innocence, montrent les fondements des idées Burtoniennes. Mais la jeunesse n'est pas seule à être avancée, son lien paternel n'est jamais dissocié. C'est pourquoi la dualité occupe une place importante dans l'état d'esprit des personnages. Le mal-être profond, vient d'une relation conflictuelle et le besoin de lumière et de bonheur y est lié tout autant.
Véritable artiste de ses mains et de ses rêves, Tim Burton nous surprend et nous nous laissons volontairement prendre au jeu parce que nous aussi, nous aspirons à ce petit goût d'imaginaire et de fantastique.
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© Stéphane Dabrowski |
Paris is the place for a new exhibition full of magic and whim. The French Library opens its doors to Tim Burton until the 5th of August 2012.
Not just movies, that of course we will see during the event, it is a real travel inside a creative and childish mind. Used to be a spectator of Mr. Burton's fantasy, visitor walks along freedome from care with some of his first short films and draws, already made with a urge of escape. A need to access to another world, dreamlike, where the good meets the evil, and where monsters are good. Monsters have an important role in Tim Burton's work and his fascination for the dream helps him to stage it. But the good, the honnest, and the innocent always find a place, and the visitor can see it looking at characters entirely realized, full of opposition. That is why we should not be surprised to see Edward Scissorhands at a corner during the exhibition.
© Stéphane Dabrowski |
Some sketch, full of innocence, show us Burton bases. But youngness is never far from paternity which can explain the duality in every character. A deep ill-being coming from a difficult relationship and a light and happyness need for the same reason.
Real artist using his hands as much as his imagination, Tim Burton keeps on surprising, and we are glad to be, cause every one like tasting a part of dream.
Edward Scissorhands |