Paris...
Cela fait une semaine aujourd'hui. Une semaine que Paris compte de nouveaux anges dans son ciel. Mais Paris, pointant vers eux sa Tour Eiffel tricolore, n'a pas plié. Beaucoup de larmes ont coulé et coulent encore. Au nom d'une injustice, d'une barbarie, d'une incompréhension. Chacun voudrait effacer ce jour mais il restera gravé dans nos esprits. Pour autant, parisiens d'un jour ou de toujours, ont décidé de se lever, et de montrer que leur vie et leur façon de la mener ne nécessitent aucune approbation extérieure et qu'ils comptent bien revendiquer cet amour de la vie.
Ainsi aujourd'hui, en marchant dans Paris, JE regardais la Capitale. Et quelle beauté je contemplais! J'appréciais ces grandes avenues tracées par notre cher Baron, les Jardins royaux et leurs statues surplombant les siècles, je suivais des yeux ce petit bateau dans une fontaine et les enfants courant autour pour l'attraper, j'entendais les couverts et les verres se consoler dans les brasseries, humais le fumet des plats du jour, assistais à l'anniversaire d'une petite fille de 11 ans et reconnaissais les rires de l'innocence, je longeais les quais de Seine et admirais la lumière des bateaux sur le Louvre, prenais des touristes en photos, fiers d'être à Paris et d'en ramener des souvenirs, je faisais une pause chez Berthillon prêtant l'oreille à l'orchestre de Jazz juste à côté, enfin je prenais place en terrasse et dévorais la vie qui ne cessait de battre tout autour de moi.
Paris respirait à nouveau, puisant son souffle dans la plus pure des envie.
Celle des parisiens, des français et de tous les autres: l'envie de vivre.
Car Paris vit, scintillant jour et nuit, par sa culture, ses monuments, ses théâtres, ses concerts, ses événements, ses bateaux-mouches, ses cabarets, ses macarons, ses quartiers, son histoire, sa gastronomie, ses ruelles pavées, ses bouquinistes, ses patisseries, ses petites places, ses vestiges, ses musées, ses peintures, ses cadenas, ses artistes, ses chanteurs de rue, ses fontaines, ses files d'attente, ses grands magasins, ses chefs étoilés, ses écrivains, son métro, ses chaises vertes dans les jardins, ses cafés, ses terrasses, ses touristes, ses amoureux, ses habitants...
Paris ne s'est pas éteinte et Paris ne s'éteindra jamais.
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It's been a week today. A week that Paris has new angels in his heaven. But Paris has not folded and is pointing his tricolor Eiffel Tower to them. Many tears flowed and are still flowing. Because of injustice, barbarism, misunderstanding. Everyone would like to erase that day but it will be forever etched in our minds. However, Parisian of a day or of always, decided to stand up and show that their lives and their way of life require no external approval and they plan to claim that love of life.
So today, walking in Paris, I watched the City. And what a beauty! I enjoyed those great avenues traced by our dear Baron, royal gardens and statues overlooking the centuries, I looked at a small boat in a fountain and children running around to catch it, I heard the sound of cutlery and glasses in brasseries, breathed the perfumes of the day dishes, attended the birthday of 11 years old girl and recognized the laughter of innocence, I walked along the Seine and admired the light of boats on the Louvre, took photos of tourists, proud to be in Paris and to bring back memories, I made a break at Berthillon listening to the Jazz orchestra next door, finally I sat on a terrace and devoured life that kept beating all around me. Paris breathed again, taking his breath in the purest envy: the will to live.
Because Paris is alive, sparkling day and night, with its culture, monuments, theaters, concerts, events, riverboats, cabarets, macaroons, arrondissements, history, gastronomy, cobbled streets , booksellers, pastries, small squares, ruins, museums, paintings, locks, artists, street singers, fountains, large shops, writers , metro, green chairs in the gardens, cafes, terraces, tourists, lovers, Parisians ...
Paris has not extinguished and Paris never will.